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Qui sommes-nous ?

Les valeurs que nous représentons déterminent qui nous sommes.

Mon histoire avec la fauconnerie

Élevée au cœur des montagnes des Pyrénées, au creux d’une vallée verdoyante, riche d’une nature foisonnante, j’ai fait mes premiers pas vers la nature dès mon plus jeune âge pour vivre avec ce qu’elle offre de plus merveilleux.
Cette maison isolée où je vivais avec mes parents me donnait le loisir de voir au quotidien les rapaces voler au-dessus de nos têtes, de récolter des pelotes de réjection laissées par des chouettes hulottes ou des effraies des clochers dans les greniers et les granges.
Lors de mes vacances, je passais des heures à reconstituer les squelettes des proies englouties par les rapaces nocturnes à l’aide de la pince à épiler de maman à son grand désespoir.

Ce monde des rapaces et du vivant sauvage me fascinait déjà, pourtant, si jeune, je n’imaginais pas faire un jour de la fauconnerie ma passion, mon métier.

J’ai été malade pendant 18 ans, maladie qui m’avait fortement handicapée. Et durant cette mauvaise période, j’ai croisé la fauconnerie par hasard, non pas au cours d’un spectacle comme la plupart des gens, mais en rencontrant un fauconnier. Ce fauconnier a accepté que je le suive plusieurs années pour me former.
C’est au début de cette formation que la chance m’a souri, je trouvais le médecin qui pouvait m’aider à retrouver la santé.
J’ai donc tout donné pour me former, coûte que coûte, malgré quelques moments d’abattement dus à la maladie que l’on traitait et se rebellait un peu trop parfois.
La fauconnerie est devenue vitale, une revanche sur la vie qui m’avait bien malmenée jusque-là.

Puis j’ai eu mon premier oiseau. Mon aventure personnelle en qualité de fauconnier commence là.

Au-delà de cette passion pour les rapaces, je me suis toujours intéressée à la faune sauvage.

De 2019 à 2023 j’ai été bénévole dans un centre de soins pour la faune sauvage. Cela m’a permis d’enrichir mes connaissances, de renforcer mon amour pour les animaux.
Le grand respect que j’ai pour la faune sauvage m’a donc permis d’être soigneur animalier au sein de cette structure, je faisais partie des fondateurs. Au-delà du soin, un centre de soins demande une grande polyvalence de compétences ; j’ai donc été selon les jours secrétaire, convoyeur animalier, soigneur animalier bien sur et bien d’autres rôles encore, tous nécessaires à la vie et l’évolution d’une telle structure.

Dès lors que je rencontrais du public lors d’animations en faveur du centre de soins, animations auxquelles participaient nos rapaces personnels, puisqu’il était impossible d’amener des animaux du centre de soins, je ne pouvais m’empêcher de parler de mon amour pour les rapaces, de ma passion pour la fauconnerie.

C’est pour cela qu’en plus de l’effarouchement à l’aide de rapace,  je propose maintenant des ateliers de découverte de la fauconnerie pour le plus grand plaisir de mes clients. Ces ateliers se déroulent en milieu naturel, au cœur d’une forêt de l’Oise à laquelle je suis très attachée.

Je continue à donner des conseils et à orienter le public vers les structures adaptées lorsque les personnes se trouvent face à une situation d’urgence pour un animal de la faune sauvage, que ce soit une espèce protégée ou non.


Salomé CAILLET, gérante
 

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